Pour une autre économie, transformatrice, émancipatrice : la gouvernance démocratique

Cette page présente le compte-rendu du travail de groupe consacré à la gouvernance démocratique lors de la séance de travail "Pour une autre économie, transformatrice, émancipatrice" de l'assemblée générale du Toit Commun, le 16 mai 2024.

Participant-es

Jean-Charles (Cie Corpop) – Hélène (Conseil de surveillance Le Toit Commun) – Emma (Les Anges Gardins) – Ahmed (Micros-rebelles) – Sylvain (AFEV) – Christian (Conseil de surveillance le Toit Commun) – Annick (Planning Familial 62) – Michèle (Artisans du monde, Clim’actif en Gohelle)

De quoi on parle ?

Gestion des responsabilité / décisions. Important d’établir la liste de ce qui est bénéfique à l’Homme, de ce qui est destructeur et de ce dont on a besoin. Quel moteur va permettre de communiquer entre chaque vecteur, chaque besoin ? Comment va-t-on décider de la liste ?

Comment prend-on les décisions ? Qui les prend ? Comment être tous sur un pied d’égalité face aux « fortes têtes » et à « ceux qui maîtrisent le sujet ».

Autogestion : partage des connaissances. Faire grandir les personnes. Être attentif à ce qu’il n’y ait pas une personne, une personnalité qui émerge. Prendre le temps de la participation de chacun même si plus rapide quand une personne décide.

Attention à ne pas trop laisser de place à une personne qui a une « casquette » et que l’on identifie à cette « casquette ». Une personne qui représente sa structure dans une instance ne peut prendre des décisions seule. Doit en faire part à sa structure. Cela nécessite des allers-retours que les partenaires doivent accepter.

Vigilance des deux côtés : de la personne qui détient le pouvoir et de l’ensemble du collectif. Importance de pouvoir, savoir questionner, remettre en cause cette personne dans la bienveillance, de façon non frontale. Cela pour assurer la continuité de la structure, le remplacement des mandats et l’expression de chaque personnalité.

Difficile de passer de la théorie à la pratique. Difficile d’oublier le modèle démocratique représentatif, le fonctionnement groupe / leader.

Le Toit Commun est une instance de débat, avec transmission de l’information et possibilité pour chacun de se présenter à un « rôle » (ex Conseil de surveillance).

Question : il y a des outils mais a-t-on le dynamisme, l’attitude qui permettent de bien les utiliser ? Comment mieux passer de « l’intention » au « faire » ? Comment diminuer l’écart entre les meneurs et les suiveurs ?

Au Toit Commun, il y a la place pour que chacun s’exprime via les diverses animations, communautés… la question est comment cela remonte ?

Avec qui avancer, concernant la gouvernance démocratique ?

  • Avec les participants : Au Toit Commun chaque participant a sa place. Ex : la liste des communautés a été décidée par l’équipe fondatrice mais elle évolue grâce au fonctionnement du Toit commun. Cf communauté climat suite à ciné débat.
  • Proposition de revoir le document de présentation pour informer que la liste peut évoluer et a évolué. Pour redéfinir ce qu’est la communauté, son rôle, sa capacité d’action (décisions qui remontent au Directoire), ce que les communautés permettent de générer.
  • Avec les salariés

Quelle réalité, au Toit Commun et dans nos organisations ESS sur le bassin minier ?

Le groupe n'a pas abordé cette question, mais propose de redéfinir la terminologie "gouvernance démocratique" parmi les mots suivants : Conflit – Débat – Représentation – Participation - Autonomie

C'est le terme Participation que le groupe choisirait.

Quel temps fort en 2025 ?

  • Important d’ouvrir aux non-initiés – d’éviter l’entre-soi
  • ESS : Sujet d’initié. On ne voit pas les jeunes. Manque de vulgarisation. Comment la présenter ? Comment se sentir légitime dans un projet nébuleux pour beaucoup.
  • Comment ouvrir et attirer les non convaincus ?
  • Soit l’évènement a lieu au Toit Commun et on risque d’avoir majoritairement de convaincus. Soit on le fait ailleurs là où il y a des personnes à convaincre.
  • Avant de parler de l’économie d’après, prendre un temps pour définir celle d’aujourd’hui.